En vous écrivant cet article, je ne cesse de me rappeler à quel point une simple idée pouvait devenir une obsession lorsque je subissais l’anxiété et l’angoisse au quotidien.

Comme une graine qui pousse, qui devient un arbre à ronce et qui commence à prendre toute la place dans notre tête.

Les symptômes des troubles anxieux font partis des plus grandes douleurs que l’on puisse connaître.

Les personnes souffrants de troubles anxieux vivent depuis longtemps avec ce schéma répété, et il est temps de creuser plus profondément ce cycle pour le briser !

Imaginez un agent de sécurité qui surveille un étage d’un grand magasin.
Il est concentré, prêt à bondir en cas de danger, et il fera tout ce qu’il faut pour garder son emploi et accomplir sa mission.
Les personnes souffrant de troubles anxieux ne sont pas différentes de cet agent de sécurité prêt à tout pour défendre ce grand magasin !

La différence réside cependant dans l’interprétation du danger.
Ainsi, en réapprenant à son cerveau comment agir dans telle ou telle situation, nous défendons ce grand magasin qu’est notre corps, mais de manière mesurée et appropriée !

Surveiller les symptômes des troubles anxieux est une responsabilité que les individus pensent avoir à assumer quotidiennement


Pour une personne mentalement et émotionnellement équilibrée, l’idée de surveiller ses symptômes corporels 24 heures sur 24, 7 jours sur 7, est absurde.


Mais pour une personne souffrant d’anxiété, d’angoisse et de stress chronique, c’est la différence entre la vie et la mort.

J’appelle cela le “la garde permanente”.


Dès que ces individus sensibilisés (j’étais l’un d’entre eux), prêtent plus d’attention à ce qui se passe dans le monde extérieur qu’à leur monde intérieur, ils ont l’impression de nager dans un lac d’eau glacée ou au milieu d’une véritable tempête.

Ils pensent que s’ils continuent à nager, ils vont perdre le contrôle de leur corps (puis de leur esprit et vice-versa).

Mais ils ne se rendent pas compte qu’en continuant à nager, l’eau devient de plus en plus chaude. La prochaine fois qu’ils vont nager, le facteur de familiarité entre en jeu et ils sont un peu moins sensibles à l’eau (ou dans le cas présent aux symptômes d’anxiété et d’angoisse), et ainsi de suite.

Les personnes souffrant des troubles de l’anxiété ont besoin de cette victoire

Ce moment peut survenir à tout moment, mais il ne peut se manifester que par la prise de conscience. Une personne inconsciente passe sa journée à se souvenir et à réagir (elle se rappelle inconsciemment ce qu’elle a fait la dernière fois et réagit de la même manière).

Le chaos la domine, alors que sa conscience n’en fait pas parti…

Une personne consciente voit l’opportunité qui se trouve dans le moment présent et commence à nager.

Obsession liée aux troubles anxieux : comment dire stop ?

Voici 5 suggestions que je vous propose pour quitter cette surveillance constante :

  1. Élevez votre conscience

    Considérez les moments où votre système nerveux veut se réfugier dans la peur et le bavardage intérieur négatif comme des opportunités.
    Tant que vous ne considérerez pas ces moments de sensibilisation comme des occasions de vous entraîner (à réagir différemment), vous serez toujours en train de faire face et de gérer vos symptômes.
  2. Arrêtez de rechercher un soutien social en permanence

    Oui, les autres vous aiment beaucoup et veulent être là pour vous, mais ils veulent aussi vivre leur propre vie.
    Plus vous cherchez à vous rassurer et plus vous vous rapprochez des personnes présentes dans 98 % des groupes de “soutien” à l’anxiété, plus la guérison devient difficile.
    Vous seul pouvez changer cela, personne d’autre.
  3. Trouvez l’ancrage !

    Vous voyez, vos symptômes de troubles anxieux sont une manifestation de quelque chose qui se trouve au plus profond de votre esprit et de votre corps subconscient.
    Si vous ne coupez pas l’herbe à la racine, elle repousse de plus en plus vite. Votre corps ne fait rien sans raison. Chaque réponse physiologique est une réponse à quelque chose qui n’a pas été traité et qui a été enfoui profondément à l’intérieur, pendant trop longtemps.
  4. Répondez à vos besoins d’une autre manière

    Oui, il est possible que vous répondiez aux besoins qui n’ont pas été satisfaits lorsque vous étiez enfant en maintenant vos symptômes de troubles anxieux.
    Par exemple, quand lorsqu’elles sont enfants, la seule option que certaines personnes ont, pour gagner l’attention de leur père est de faire des bêtises. Elles en font donc constamment !

Souvent, nous entretenons inconsciemment nos croyances négatives parce qu’elles correspondent à ce que nous voulons depuis si longtemps

Soyez conscient, soyez implacable dans votre poursuite de la découverte de soi et mettez fin à l’habitude de surveiller vos symptômes de trouble anxieux !

  1. Ne jouez plus la carte de la victime !

    je suis sérieux ! Cessez de parler de la façon dont vous le faites actuellement.
    Remplacez les mots qui ne correspondent pas à la direction positive que prend votre vie par de nouveaux mots.

    Par exemple, prenons le mot “transition” :
    Quelqu’un demande : “Comment te sens-tu aujourd’hui ?”
    Vous répondez : “Je travaille sur X, et j’ai l’impression d’être en transition vers un nouveau moi.”

    Boom ! Un bond gigantesque vers le fait de ne plus être l’une des nombreuses personnes souffrant de troubles anxieux de la santé.

    Changez votre vocabulaire, changez votre état d’esprit à votre égard et à l’égard de la journée à venir, et agissez en fonction de vos désirs.
    Cela apprivoisera à temps votre amygdale limbique avant tout basée sur la réaction de lutte ou de fuite.

Dans l’angoisse et le stress peut se trouver l’opportunité d’évoluer

Pour évoluer, vous devez commencer à percevoir différemment les symptômes de troubles anxieux.
Cela vient avec le temps pour la plupart des gens. Mais quitter le monde du court terme sera l’un des plus grands changements positifs que vous ayez à faire.

Un conseil bonus

Et il est plutôt radical : changez votre nom, votre photo ou votre description sur les réseaux sociaux.

Vous savez ce qui me perturbe parfois ? Les gens qui disent vouloir un changement positif mais qui ont toujours des noms ou des publications sur les réseaux sociaux ultra négatifs !


Tenez également compte de votre image sur les réseaux sociaux.
Vous la regardez jusqu’à 100 fois par jour (parfois plus), alors vous ne faites que cimenter votre identité anxieuse et angoissée, de manière inconsciente, en regardant une image dépressive de vous.

Changez-la, dès aujourd’hui.

Pendant que vous y êtes, décrivez-vous sous un jour différent et ajoutez le mot “transition” à votre description. Maintenant, vous êtes sur la bonne voie.

Cette liste pourrait être très longue, mais j’aimerais avoir votre avis dans les commentaires.

à très bientôt,

Henri Hélias

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